Cette semaine, j’ai lu le livre de Luc JULIA, « L’intelligence artificielle n’existe pas » (sur Amazon).
Au final j’ai été un déçu.
200 pages où on apprend pas grand chose.
On est attiré par un livre qui nous promet de parler d’intelligence artificielle, mais au final on a le droit à une autobiographie (pourquoi pas, je ne connaissais pas bien l’histoire de Luc JULIA), un récit interminable sur ce que pourrait être la vie rêvée du futur (j’avais l’impression de lire un épisode des Jetsons), une critique sans concession ni douceur des propos d’Elon Musk sur l’IA, et quelques pages qui nous parlent de la maladresse de l’appellation « Intelligence artificielle ».
En recherchant le livre sur Amazon pour vous mettre un lien, je me suis aperçu que la majorité des avis vont dans le même sens que le mien. J’achète un grosse partie de mes livres sur le site d’U Culture, qui ne dispose pas de commentaire client. Mais bon ça c’est une autre histoire (drôle).
J’ai également trouvé un livre qui résume les 200 pages en 45. C’est toujours 44 de trop.
Pour ma part je peux vous le résumer en 1 paragraphe.
Le terme d’intelligence artificielle est impropre.
Un logiciel ne restera toujours qu’un logiciel.
Il sera toujours limité par ce qu’on lui a appris à faire.
Donc même s’il est capable de rendre des services et de nous supporter dans nos tâches, un logiciel ne sera jamais intelligent.
Alors parlons d’Intelligence Augmentée.
Bon je dis « non monnaie », mais sur leur site, ils ne parlent que de monnaie, mais passons, je dois être trop formaté dans une vision centrée sur les banques centrales.
Je trouve que le traitement de l’information et les discussions qui en suivent, sont en deçà de ce qu’on pourrait attendre d’une information si importante.
C’est une entreprise qui va lancer une monnaie mondiale.
On pourrait sourire, Swatch, il y a 20 en en 98, avait créé son propre outil de mesure du temps, le Swatch .beat, pour remplacer l’heure.
Leur erreur avait, je pense, été de mettre le nom de leur marque dans le concept, mais passons une seconde fois.
Là, Facebook et ses copains se sont donné les moyens de leurs ambitions.
Ils ne sont clairement pas là pour rigoler. Tout est pensé. Les plus grands esprits sont là, au service de cette nouvelle vision du monde.
Ne nous attardons pas sur les détails et sur les modalités economico-technique (qui sont pourtant HYPER interessantes) pour nous pencher sur les raisons qui ont poussé à ce que cette idée germe chez ces gens-là.
Imaginez la scène lors d’une réunion à Menlo Park:
– Comment on pourrait augmenter le CA de Facebook ?
– On devrait augmenter le nombre d’utilisateurs.
– 2.4 Milliards d’utilisateurs, soit quasiment 100% de la population en âge d’utiliser Facebook, dans le monde.
– Merde. Alors, augmentons le nombre d’annonceurs.
– Pareil.
– Alors, aidons les gens à créer des entreprises pour qu’elles puissent communiquer sur Facebook.
– Les banques n’accordent pas suffisent de prêts pour la création d’entreprise.
– Les connes… Alors, créons notre propre banque et prêtons à tours de bras.
– Les banques centrales vont venir nous casser les couilles si on fait ça.
– Alors passons-nous de ces banques centrales qui vivent encore au 19ᵉ siècle.
– Heuu Zuck, mais comment on va faire avec l’argent ?
– Hold my beer…
* Vertige *
One currency to rule them all.
English version below
Version française
Je suis un travailleur d’internet.
J’ai la chance de travailler pour et sur des projets liées à internet depuis maintenant plus de 10ans, après avoir eu cette passion 10 ans auparavant (mon premier site perso date de septembre ou octobre 1999 – un autre siècle – et il est toujours en ligne pour la petite histoire).
Mon travail consiste entre autre à découvrir et à appréhender les nouveaux outils, les nouvelles techniques et les nouveaux usages ayant attrait à internet.
J’utilise donc mes comptes Twitter créé début 2007, et Instagram avec des photos postées quelques jours seulement après la mise en ligne de l’application pour montrer mon implication sur cette thématique.
Il en est de même avec mes comptes Medium, Producthunt, Angel.co, et plein d’autres. Mon seul regret est qu’un autre Alban ai bénéficié d’un fuseau horaire plus arrangeant sur l’application Yo ;).
Je comprends donc très bien, que vous ne puissiez pas trouver mes photos Instagram assez nombreuses ou assez jolies, mais cela fait partie intégrante de mon CV et de ce que j’ai à « vendre » au sociétés qui m’emploient.
Donc, la réponse à la question
Puis je avoir ton pseudo Instagram ?
sera immuablement
Non.
Désolé.
(sauf si vous trouviez un moyen pour que je puisse payer ma maison)
[Plus d’informations : Je reçois entre 5 et 20 demandes de la sorte par semaines sur Instagram depuis maintenant 4 ou 5 ans. Parfois mêmes des intimidations en ligne ou par téléphone !
Les protagonistes étant souvent a l’étranger, je n’ai pour le moment jamais porté plainte.
Une fois, c’était à un cheveux, mais j’avais d’autres chats à fouetter et je me voyais pas trop aller à la gendarmerie, expliquer que je suis harcelé car quelqu’un souhaite récupérer mon compte Instagram.
De son coté Instagram prend correctement en charge la situation, et, sans avoir un statut vérifié, m’aurait octroyé des privilèges de sécurité de compte un peu particuliers après une situation problématique il y a deux ans.
À titre de comparaison, à l’apogée de ce type de demande sur Twitter, en 2010/2011, cela allait rarement au delà de 2 à 3 par mois. Je n’ai plus eu ce type de demande sur Twitter depuis maintenant au moins 5 ans.
Cela permet de jauger l’importance qu’a Instagram.]
English version
I am an internet worker.
I’m lucky to work on Internet-related projects for over 10 years now, after having this passion 10 years ago (my first personal website was created in September or October 1999 – another century – and it’s still online).
My job is, among other things, to discover and apprehend new tools, new techniques and new uses on the Internet.
I use my Twitter accounts created in early 2007, and my Instagram account with photos posted only few days after the launch of the application to show my involvement.
It’s the same with my Medium, Producthunt, Angel.co, and many more accounts. My only regret it’s another Alban has benefited of a more accommodating time zone on the Yo app ;).
So I understand very well that you can find my Instagram photos not pretty or not well use, but it’s an integral part of my resume and what I have to « sell » to companies that employ me.
So the answer to the question
Can I have your Instagram nickname?
will be immutably
No.
Sorry.
(unless you find a way for me to pay my house)